4.10.13

Asaf Avidan en live ! #Toulouse

2 octobre 2013. Après un concert trop vite complet en avril au Bikini Asaf Avidan est revenu à Toulouse, au Phare, cette fois. Le concert s’est  joué également à guichet fermé, 3 500 places vendues.

Asaf c'est ce dandy, natif de Jérusalem, à la voix éraillée un brin torturée, comparable à celle de Janis Joplin. Batifolant aussi bien avec la guitare acoustique, électrique ou l’harmonica. Ce corps frêle, tatoué et doté d’une crête iroquoise a du coffre et des émotions à crier, d’une voix haut perchée, déchirante et pénétrante.

Sur scène il prend son pied ça se voit, généreux, il converse avec son public, balance des phrases en français, et même si l’on s’aperçoit en visionnant Youtube qu’il tient le même discours au mot près envers chacun de ses publics, avec son sourire en coin, on reste conquises. Deux heures de spectacle, malgré l’immense tournée qui précède (il a été l’artiste le plus présent sur les festivals de l’année). Il ne tarde pas à réapparaitre pour le rappel et même, il décide de nous en offrir encore et encore.

Asaf Avidan a explosé en Europe grâce à la relecture de sa chanson One day/Reckoning Song par le DJ allemand Wankelmut. À l’origine, ce morceau au refrain entêtant figurait sur l’album The Reckoning, fruit de la collaboration avec son groupe folk-rock israélien The Mojos. La composition et la musique ont été une véritable thérapie pour cet hypersensible privé du jour au lendemain de son amour, une manière de panser ses plaies. Oui, son crédo à lui c'est la mélancolie, une obsession de la douleur et de la solitude mais sur scène, l’énergie est loin de lui faire défaut et cette renaissance fait notre plus grand bonheur.



Crédit Photo Marc Nguyen