30.4.14

Nicolas Gavino

Ce jeune bordelais a commencé par le graff et s’essaye désormais derrière l’objectif. Admiratif de Francis Bacon et de sa capacité à aller loin dans la recherche humaine, ses images, le plus souvent en noir et blanc, exposent une nudité féminine enchevêtrée entre érotisme et violence de la condition humaine. 
Lors de sa dernière exposition le 19 février, il confie à Marlène Jarmon "La sexualité est intéressante pour ce qu’elle a de tragique. Elle nous dépasse totalement, révèle notre fragilité, notre propre fin. Je trouve ça très poétique".












Puisque art et sexualité sont étroitement liés justement, il exposera le 15 mai prochain à la galerie Le Huit (Paris) pour l’événement CUL

Son premier fanzine Naufrage, réunissant nombre de ses clichés, est disponible sur l’e-shop de son tumblr


29.4.14

Parker Fitzgerald

Mon coup de cœur artistique du jour se porte sur l’univers poétique du jeune photographe Parker Fitzgerald (Portland - Colorado) : surtout des portraits, beaucoup de douceur pour des photos éthérées, des polaroids vaporeux …
 

La série qu’il a réalisé en mars dernier pour le magazine Kinfolk (en collaboration avec la créatrice florale new-yorkaise Amy Merrick) ne vous a surement pas échappé, nous mettant en appétit pour l’arrivée du printemps.

















Je vous encourage à vous rendre sur son site pour découvrir l’intégralité de son travail, notamment son portfolio réalisé à l’argentique.


20.4.14

Her de Spike Jonze



Ce week-end j’ai enfin trouvé le temps de visionner Her le dernier film de Spike Jonze, récompensé par l'Oscar du Meilleur Scénario 2014.

Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly (interprété par Joaquin Phoenix) est écrivain de lettres, de lettres d’amour. Un job qui consiste à dicter des lettres à son ordinateur (imprimées ensuite de manière "manuscrites") pour le compte de clients pressés en mal d’exprimer leurs sentiments. Une mise en situation déjà assez déroutante dans ce futur ultramoderne.

Theodore est en pleine période post rupture, abimé et  inconsolable, il s’isole dans sa solitude. C’est alors qu’il décide d’acquérir un nouveau système d’exploitation informatique, programmé pour s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur et établir un contact intime avec celui-ci. Il fait alors la connaissance de 'Samantha', une intelligence artificielle (interprétée par Scarlett Johansson, qu’on ne verra jamais à l’écran).

Va alors se développer une histoire d’amour entre Theodore le déprimé et Samantha l’OS. Un genre très novateur pour nous public de love story puisque leur couple ne pourra être perçu que virtuellement.

Tomber amoureux d'un programme informatique peut nous paraître bien ironique et pourtant ! Pas plus ironique finalement que fantasmer sur une relation via un tchat. Ce film soulève de nombreuses réflexions sur notre monde actuel, notre quotidien ultra-connecté, notre fuite fréquente face à la complexité des rapports humains. L’ennui est le mal de notre siècle, on s’ennuie et on se lasse très très vite, on se nimbe de neutralité et de doutes après nos déceptions amoureuses, on se met en quête d’intensité par peur d’avoir déjà tout ressenti et de ne plus découvrir de nouvelles sensations. L’addiction aux réseaux sociaux et aux applications digitales tend à bercer notre génération d’illusions, à développer notre narcissisme et ainsi à nous protéger des relations humaines qui pourraient nous paraître contraignantes.

Theodore est ce type d’homme, que j’ai déjà connu, sensible mais au caractère nébuleux, incapable de faire face à ses sentiments, se renfermant sur lui-même pour éviter l’opposition, ne renvoyant que de la distance et de la colère. Alors via l’oreillette, Samantha représente la partenaire idéale : attentive, drôle, mais surtout jamais envahissante. Mais malgré sa programmation, les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent. Et l’amour si futuriste soit-il soulève des émotions corrélatives chez l’être humain : la jalousie, l’exclusivité, la fidélité,  le désir désespéré d’être aimé en retour. 

Une réalisation léchée pour un futur d’une tristesse désarmante. Dans cette fable amoureuse je me suis plus identifiée au couple qu’il formait avec la fragile Catherine interprétée par Rooney Mara, le film est d’ailleurs hanté de flashbacks retraçant les images de leur bonheur évanoui. Et je n’ai pu m’empêcher de verser ma petite larme, retenant que pour avancer malgré son chagrin mieux faut savoir faire la paix avec son passé. 


        

19.4.14

Rock'n Pâques


Hormis les 3 douces et grasses mat qui se succèdent, ce long week-end offre deux bonnes raisons de se réjouir : les amoureux de la musique vont pouvoir flâner au rythme du Disquaire Day et ceux du chocolat entreprendre une chasse au trésor chocolatée. 

Pour ceux dont le cœur balance entre ces deux amours (comme moi) le chef pâtissier Christophe Michalak a imaginé la playlist gourmande du parfait Rock'n Pâques : un disque de chocolat au lait qui surplombe un cake imbibé au sirop d'érable garni de bananes rôties au jus de passion, le tout enrobé d'un caramel au beurre de sel. Et les œuf de Pâques, à savourer en version chocolat lait ou chocolat noir, fourré de petits œufs et autres fritures pralinés. 

Hélas il n’y a bien que les parisiens qui vont pouvoir ravir leur papilles en se rendant au Michalak Take Away (ouvert de 12h à 19h) 60 rue du faubourg Poissonnière dans le 10ème arrondissement de Paris.
(Tarifs : Cake à 45 € et oeuf à 35 €).




18.4.14

Casque haute couture : Chanel x Monster




Les industriels l’ont bien compris, nos objets high-tech sont de véritables accessoires de notre style. Du coup les collaborations fusent et cette fois c’est la maison de luxe française Chanel qui s’associe avec Monster pour un casque audio.

Ces derniers jours sur Instagram on pouvait apercevoir les premières images de cette élégante collaboration, notamment porté par le rappeur et producteur américain Swizz Beatz et le couturier Karl Lagerfeld, mais c’est hier que les clichés officiels sont apparus. Cuir matelassé (à l’image de la ligne de sac à main de la marque), monogramme "double C" et étui assorti, ce casque est clairement SO CHIC. Caractéristiques techniques et date de sortie n’ont, quant à elles, pas encore été révélées. Quant au prix, nul doute qu’il sera lui aussi très haute couture ;)